Après tant d’impuissances
d’un Président bectance,
arriva le grand baratineur
Président bretteur.
Et voici, le communal,
le Président normal…
L’un conduisait la France
l’œil clair, plein d’assurance,
d’une main ferme, avec aisance ;
quelle complaisance !
Comment tant de constance
le tout, sans clairvoyance ?
Pourquoi une telle prestance
et tant de nonchalance ?
Parler d’Europe, quel bonheur,
la main sur le cœur ;
Depuis quand, mon Général,
joue-t-on à la baballe ?
Le second devient moqueur,
l’œil rivé sur son compteur ;
malgré lui, c’est un acteur,
qui, tel un farceur,
rigole du culbuteur,
Le con roule en scooteur…
Pourquoi tant d’arrogance,
alors qu’on sert la France ?
la peur et l’argent du beurre,
ça touche l’électeur !
« C’était qui, mon Général,
ce petit caporal » ?
L’autre enfin, du grand banal.
Toujours chef-caporal ;
un brin extra conjugal,
un brin libéral,
et même, sans grand rival,
il est tell’ment trivial.
Par besoin d’espérance,
mais surtout d’alternance.
Nous sommes demandeur,
même d’un amateur.
C’est quoi, mon Général,
Un Président normal
Vos rêves ? Piloter la France ;
Mais vous êtes, malchance,
comme tous ces aviateurs
sans navigateur,
devenus sous-chefs d’escale,
dans l’aéronavale.
Vous croyiez être la France,;
Mais vous n’êtes pas la France ;
que de simples gazouilleurs,
au mieux, bricoleurs
Eh bien nous, mon Général,
on s’f’rait bien la malle.
Merci pour la soupe si rance,
vive les taxes qu’on nous balance.
Ecoutes’ le prochain puncheur,
un pur bonheur :
sa diarrhée buccale ?
Une vraie beauf Nationale !