Voir article précédent : Absorber le choc migratoire
4ème partie: Dire ce que nous allons faire.
N’oublions pas que les flux migratoires vont dans les deux sens : ceux qui entrent (des centaines de milliers en UE) et ceux qui partent (une vingtaine de milliers pour la France); ces derniers étant à priori, les mieux formés, les plus taxables ou les plus dynamiques !
http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-enq/r2250.asp
http://www.lepoint.fr/economie/exil-fiscal-portugal-asie-londres-les-eldorados-des-francais-09-09-2015-1963321_28.php
Les conditions d’émigration que tous les migrants doivent connaître avant leur départ vers l’UE
L’UE n’a pas vocation à accueillir des flux migratoires au gré des guerres civiles ou des soubresauts économiques, dont sont responsables leurs propres dirigeants, avec ou sans la complicité objective ou supposée, des pays Occidentaux.
Ces décisions sont à prendre par les pays qui le voudront, sans qu’il ne soit nécessaire d’un vote à l’unanimité des 28, ce qui serait impossible. On peut le faire via des accords multilatéraux entre Allemagne, France, Belgique, Luxembourg, Italie, Grèce, etc. Sept décisions sont à prendre au niveau de ces Etats de l’UE engagés dans cette démarche : il faudra absolument le faire savoir dans les pays d’émigration car à situation exceptionnelle, décisions exceptionnelles.
1- Les réfugiés politiques seront accueillis temporairement en UE pendant deux ans maximum ; période à l’issue de laquelle, ils devront, soit émigrer dans une autre zone économique que l’UE, soit rentrer chez eux si et seulement si, une situation de paix existe et le permet.
L’idée généreuse doit être mise entre parenthèse quelques années : à forcer de fiancer ces réfugiés politiques, ici ou ailleurs, la communauté internationale sera alors bien forcé de trouver des compromis avec ces pays et d’arrêter de suivre les « ni-ni stupides » à propos de la Russie et de la Syrie, à la sauce Fabius !
2- Après un délai maximum d’un an et quelle que soit la situation économique de leurs pays, l’UE renverra chez eux tous les migrants économiques dont le pays n’est pas en guerre, sans aucune possibilité d’installation définitive.
L’UE ne peut fournir à long terme des conditions de vies décentes à autant de personnes à la fois; renvoyer ces migrants chez eux, ce sera notre façon d’imposer progressivement une nouvelle donne aux gouvernements locaux.
3- Plus aucune demande d’asile en UE ne pourra être acceptée de façon définitive, par aucun pays de l’UE ayant signé cet accord multilatéral, pendant une période de 10 ans. Ainsi on arrêtera ainsi le dilemme permanent entre statuts de réfugiés politiques et migrants économiques, bien souvent confondus ou non identifiables.
4- Tout migrant, y compris les réfugiés politiques ayant transgressé les lois du pays d’accueil est, après jugement immédiat et sans possibilité d’appel, renvoyé définitivement vers son pays d’origine. Il est logique que « générosité » rime avec « respect ».
Une nouvelle loi européenne entre pays ayant signé cet accord multilatéral est à voter en urgence pour ne tomber, ni dans le populisme en marche, ni dans l’insécurité réelle que les migrants ont, malgré eux et sans qu’ils en soient responsables la plupart du temps, déjà provoqué.
5- Les migrants n’ont pas le droit de travailler pour le secteur privé en UE. Ils peuvent être employés par des organismes sociaux, tels que les Communes, les Mairies, ou des ONG, mais seulement pour des travaux d’utilité publique ; dans ces cas, ils sont rémunérés normalement. Ne donnons pas de fausses illusions à ces centaines de milliers de migrants sur les perspectives économiques dont ils croient pouvoir bénéficier.
Ne créons pas une nouvelle classe plus pauvres que nos pauvres actuels ; ce sont les generations suivantes qui en subiront les conséquences. Arrêtons aussi d’encourager les bénéficiaires en tout genre qui profitent de cette crise migratoire, comme ce fut le cas dans les années 60.
6- Le coût de cette immigration sera imputé aux pays d’émigration respectifs sous forme d’une dette à rembourser le jour venu. En responsabilisant ces pays d’émigration, nous prenons acte que la générosité forcée de l’UE est d’abord une décision humanitaire, réversible, qui aura des répercussions financières sur les pays environnants et leurs dirigeants actuels ou futurs.
7- Les pays de l’UE qui se seront volontairement tenus à l’écart de la gestion de ces flux migratoires se verront interdire toute nouvelle aide supplémentaire de l’Europe, à commencer par la Pologne, la Hongrie, La Tchéquie, et l’Autriche : les montants astronomiques que reçoivent actuellement ces pays de l’UE seront donc gelés pendant 10 ans. Si leur memoire est courte, l’UE doit avoir la memoire longue.
Article à suivre : Redevenir généreux avec ces pays d’émigration et nous enrichir, tous !
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